Après avoir obtenu deux BPJEPS, l’un en fitness et musculation l’autre dans les sports de combats, ainsi qu’une pratique assidue des arts martiaux, Kung Fu, boxe thaïlandaise, jujitsu, ainsi que des arts internes comme le tai Ji et le qi gong, c’est tout naturellement que le yoga s’est imposé dans ma vie comme une continuité de ma recherche d’intériorité et de développement personnel.

C’est après 3 années de pratique du yoga, à la fois en cours et aussi grâce à ma pratique personnelle, alimentées par mes recherches autodidactes sur la pratique des arts internes ainsi que mon besoin naturel de transmettre à la fois : la pratique, mais aussi les philosophies et théories relatives à la pratique qui m’amène tout naturellement à vouloir donner des cours de yoga.

En effet, je suis convaincue que pour mieux pratiquer il est nécessaire de mettre du sens à la pratique. Pour mettre du sens dans la pratique il est nécessaire de chercher à comprendre à la fois l’origine et donc les contextes qui ont permis aux pratiques de naitre, mais aussi d’ aller vers la compréhension des buts de la pratique.

Mes cours de yoga s’inspirent de plusieurs style de pratique et inclut à la fois l’aspect purement physique, notamment à travers la pratique  du Hatha yoga et plus spécifiquement du style Inyanga, yoga thérapeutique, visant à développer et à maintenir les capacités physiques, aussi à renforcer la rééducation physique après blessures,  aussi de l’Astana yoga, à travers des postures (asana) basiques et fondamentales ainsi que la volonté d’aller vers la posture parfaite, de trouver le confort malgré parfois l’ inconfort de la posture.

 Mais aussi de l’ aspect philosophique grâce à l’étude des textes sacrés comme les yoga-sûtra de Patanjali, qui vise à canaliser le mental pour atteindre l’aspect méditatif et atteindre Samadhi, le détachement ultime.

L’idée est qu’ à travers une pratique physique assidue, la concentration du mental s’opère et ainsi, les pensées parasites s’estompent, lorsque le mental est en silence, il est apaisé, alors l’état de l’être est propice à la méditation et grâce à la méditation l’être se détache de ses affres en conscience à travers les huit branches ou huit aspects du yoga décrites dans les yoga sûtra de Patanjali.

Il me parait comme une évidence que c’est tout d’abord la pratique qui doit être encouragée, car le ressenti est prioritaire puis, progressivement la compréhension s’installe et permet de donner du sens.